Nous faisons partie de la nature, l’observer nous permet de se relier à elle afin de pouvoir se reconnecter à soi. Elle nous invite également à accepter les cycles de la vie qui se succèdent afin de pouvoir accéder à un certain lâcher-prise sans résistance au changement, inévitable dans la vie.
La kinésiologie est basée sur les principes de la médecine chinoise qui considère 5 éléments : Le feu, la terre, le métal, l’eau et le bois. A chaque élément sont associés des émotions, les méridiens énergétiques (Yin & Yang – le long desquels nous retrouvons les points d’acupuncture), les saisons, couleurs, sons, etc. …
La médecine chinoise nous parle des aspects de l’univers, de la nature et de ses cycles impliquant également les phases du cycle de la vie (de la naissance jusqu’à la mort).
La kinésiologie se base sur ces principes et fait appel à des techniques d’équilibration selon la loi des 5 éléments. Faire appel à la kinésiologie nous permet donc de repérer puis d’équilibrer là où, à certains moments, l’énergie est bloquée.
Dans cette même loi des 5 éléments, on parle de 2 cycles d’énergie qui sont en interaction pour garantir l’équilibre de toute chose dans l’univers. On parle du cycle Sheng pour tout ce qui nourrit, chaque élément engendrant (nourrissant) l’autre, telle une mère envers son enfant. De cette manière, l’élément bois nourrit le feu qui lui-même nourrit la terre qui nourrit le métal, ce dernier nourrissant l’eau qui nourrit le bois.
L’autre cycle décrit est le cycle Ko, on parle alors d’un cycle de contrôle, dans lequel un élément contrôle un autre. Ainsi le bois contrôle la terre qui contrôle l’eau, qui elle-même contrôle le feu contrôlant le métal qui contrôle le bois.
Savoir que toute chose dans l’univers est soumise à ces cycles peut nous conforter dans l’idée qu’il est nécessaire de passer par un certain lâcher-prise, sans résistance au changement afin de rester centré et en connexion avec soi-même et donc avec la vie.
Inspirons-nous de la nature : rythme des saisons et cycles de la vie
En automne, nous sommes dans l’élément Métal, sa couleur est le blanc, les émotions qui lui sont associées : le chagrin, la culpabilité, le regret…
Cette saison nous invite donc à nous pencher sur une éventuelle tristesse ou sur cette culpabilité qui nous poursuit depuis bien longtemps et dont il est peut-être temps de se délester, sur laquelle il nous faut lâcher-prise.
La phrase de |Paulo Coelho| (issue de son livre Zahir) résume aussi bien la nécessité de ne pas résister au changement et de clore certains cycles…
« Il est tellement important de laisser certaines choses disparaître. De s’en défaire, de s’en libérer. Il faut comprendre que personne ne joue avec des cartes truquées. Parfois on gagne, parfois on perd. N’attendez pas que l’on vous rende quelque chose, n’attendez pas que l’on comprenne votre amour. Vous devez clore des cycles, non par fierté, par orgueil ou par incapacité, mais simplement parce que ce qui précède n’a plus sa place dans votre vie. Faites le ménage, secouez la Poussière, fermez la porte, changez de disque. Cessez d’être ce que vous étiez et devenez ce que vous êtes. »
Lorsque clôturer certains cycles nous paraît compliqué, nous relier à la nature permet d’adoucir les choses…
Pourquoi ?
- En premier lieu, la nature est un fantastique lieu de ressourcement et de reconnexion à soi (et à plus grand que soi). Cela nous permet donc de réaliser, profondément, ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas/plus! C’est donc de cette manière que nous pouvons réaliser pourquoi clôturer ces cycles semble nécessaire, cela adoucit du coup le passage vers « autre chose ».
- Ensuite l’observer (elle et ses cycles) nous permet de tirer des leçons que nous pouvons appliquer, en parallèle dans notre vie.
Comme je le publiais récemment sur ma page Facebook : « Si vous avez l’impression d’avoir tout perdu, rappelez-vous que les arbres perdent leurs feuilles chaque année mais restent debout en attendant des jours meilleurs. »
« Ah octobre, avec toutes ces feuilles qui changent de couleur et qui tombent, tu es la preuve que le changement est beau et que le départ de certaines choses n’est que l’annonce de l’arrivée de choses meilleures »
La nature nous enseigne bel et bien l’art du détachement…
Reprendre le pouvoir
Enfin, il y a une dernière notion à introduire pour accepter le changement, c’est reprendre son pouvoir, en ne subissant pas/plus ce qui nous arrive mais en observant les avantages que l’on peut tirer d’une situation même lorsqu’elle n’est pas totalement désirée. Il y a donc, c’est certain, une étape de lâcher-prise sur « le comment les choses doivent se passer » et un accueil sur « le changement que cela implique » mais si l’on n’y résiste pas et qu’on est dans l’acceptation, alors notre perception des choses sera beaucoup plus douce.
En effet, si l’on change la dynamique dans la manière d’appréhender une situation, l’énergie change et à la place de « subir quelque chose » on le transforme pour que la situation soit à notre avantage.
Voici 2 phrases pour illustrer mes propos qui m’accompagnent très régulièrement et que j’ai envie de vous partager :
« Quand les évènements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs »
Georges Clémenceau
« C’est une évidence. On n’a pas tous les choix mais on a toujours le choix. Devant toute épreuve, on a l’option d’en mourir ou d’y survivre. Et devant l’échec, le choix de s’aimer ou se détruire. Devant les imprévus, on possède la liberté de rire ou de pleurer… Et dans l’adversité, le choix de pardonner ou de culpabiliser. Au milieu de la confusion, on a toujours la faculté de voir et de croire, l’alternative de se fermer et d’oublier. Au coeur de la détresse, on détient un éventail de paroles et de silences, le loisir de parler ou de se taire. Devant une décision, on a le pouvoir d’agir ou de rester immobile, et par dessus tout, le choix de rester ou de partir. »
Stéphanie Houle
En pratique :
Programme pour l’Automne : légèreté (s’alléger la tête, son environnement, …), sérénité (lâcher-prise) et paix (accueillir ce qui se présente)
Comment y parvenir ?
Quelques clés :
- Respirer profondément et lentement,
- Se ressourcer par des balades dans la nature,
- S’alléger en faisant du tri et du rangement,
- Observer les arbres, leurs magnifiques couleurs en cette saison afin de réaliser pleinement que le dépouillement et le détachement peuvent être beaux,
- Introduire en douceur, mais avec conviction, par petites touches, un changement (ou plusieurs) dans votre vie : une nouvelle coupe de cheveux ? s’inscrire à un cours pour lequel vous avez toujours hésité ? … Soyez créatif/ve !
- Prendre soin de soi et s’octroyer de la douceur…
N’oubliez-pas d’oser le changement qui, lorsque nous n’y résistons pas/plus, devient notre meilleur allié et nous est bénéfique… Car comme le disait |Bouddha|« Le changement n’est jamais douloureux, seule la résistance au changement est douloureuse »
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